الثلاثاء، 1 أبريل 2014

La rupture de la coiffe des rotateurs

Définition

La coiffe des rotateurs est un groupe de tendons de cinq muscles (sus épineux, sous épineux, petit rond, sous scapulaire et long biceps) qui convergent au niveau de l’épaule, s’insèrent sur les tubérosités de la tête humérale et la glène, « coiffant » ainsi la tête humérale.
Lors des mouvements de l’épaule, cette coiffe coulisse sous une voûte étroite formée par l’acromion, l’articulation acromioclaviculaire et le ligament acromiocoracoïdien.
Il existe trois grands types de rupture de coiffe des rotateurs :
  • la rupture traumatique, survenant le plus souvent au décours d’un accident
  • la rupture dégénérative survenant sur une coiffe « fatiguée » sans traumatisme connu
  • la rupture sur tendinopathie calcifiante.
Les signes cliniques sont la douleur souvent nocturne et insomniante. La mobilité est le plus souvent diminuée avec un arc douloureux aux alentours de 100° d’abduction, cependant, une mobilité normale de l’épaule n’élimine en rien l’existence d’une rupture de la coiffe des rotateurs.
Un fin testing clinique de la coiffe des rotateurs permettra de pouvoir suspecter la lésion de un ou plusieurs tendons de cette coiffe. La suspicion clinique sera confirmée par une IRM ou une arthrographie.

Traitement

Dans un premier temps, le traitement se doit d’être médical : antalgiques, anti-inflammatoires, infiltration de corticoïdes, rééducation.
Ce n’est qu’après échec d’un traitement médical bien conduit que l’indication opératoire est posée, exception faite de la rupture de la coiffe des rotateurs post traumatique chez le sujet jeune qui mérite une suture chirurgicale dans un délai assez bref.

Intervention

L’intervention se fait sous anesthésie générale. Elle se déroule au bloc opératoire en salle d’orthopédie dans des conditions rigoureusement stériles.
En fonction de l’importance des lésions, le geste chirurgical peut être réalisé sous arthroscopie ou à ciel ouvert.
Différents gestes seront réalisés:
1) L'acromioplastie : ce geste consiste à tailler l’acromion devenu trop agressif envers la coiffe des rotateurs et ainsi permettre un espace de glissement sous acromial satisfaisant.
2) Le geste chirurgical sur la coiffe des rotateurs
  • En cas de coiffe de bonne vibvalité et de rupture sans amyotrophie d’un ou plusieurs tendons, il est licite de proposer une suture tendineuse.
  • En cas de coiffe atrophiée ou dégénérative, la suture est la plus souvent illusoire car sans tenue au cause de la dégénérescence graisseuse des corps musculaires. On se limitera donc à l'acromioplastie qui rendra l'épaule indolore.
  • En cas de calcification tendineuse, une exérèse de cette dernière sera réalisée.
Les cas rares et graves de rupture massive de la coiffe des rotateurs ne laissent pas de place à la chirurgie conservatrice et imposent, après échec du traitement médical bien conduit, une prothèse totale d’épaule inversée.

Salle de réveil

Vous êtes ensuite conduit en salle de réveil où l’état de votre organisme sera surveillé de près par l’infirmière, jusqu’à ce que l’anesthésiste vous juge apte à retourner dans votre chambre où l’équipe paramédicale prendra le relais de la surveillance postopératoire.
La prise en charge de la douleur est débutée au cours de l’opération et sera poursuivie durant la période de réveil.

Suites opératoires

Vous êtes reconduit dans votre chambre ou l’équipe médicale et paramédicale vous entourera pendant toute votre hospitalisation.
Dès votre retour du bloc opératoire, un traitement antalgique adapté à votre état médical et à votre éventuelle douleur est mis en place.
Les pansements de la cicatrice opératoire sont effectués tous les deux jours.
Les agrafes sont retirées le 12ème jour.
Vous pourrez sortir de la clinique à partir lendemain de l'intervention selon votre faculté de récupération.
En cas de suture de la coiffe des rotateurs, une immobilisation adaptée au tendon concerné sera mise en place en fin d’intervention.
Il en va de même pour la rééducation qui, si suture tendineuse il y a eu, sera différée afin de prévenir tout lâchage de suture.

Les risques opératoires

  • L’hématome : il peut se constituer dans la zone opératoire et se résorbe souvent spontanément, il nécessite rarement un geste opératoire complémentaire.
  • L’infection
  • Des douleurs résiduelles : malgré le succès de l’intervention, le patient manifeste parfois des douleurs sans qu’on ne retrouve d’explication
  • Une mobilité non satisfaisante
  • Algodystrophie

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