Anatomie du genou
Le genou est composé de deux articulations :
- l’articulation fémoro-tibiale (condyles fémoraux et plateau tibial)
- l’articulation fémoro-patellaire (condyles fémoraux et rotule)
La stabilité du genou est assurée par des ligaments :
- les ligaments latéraux (interne et externe)
- le pivot central (ligament croisé antérieur et ligament croisé postérieur)
- les ailerons rotuliens.
Enfin les ménisques internes et externes sont deux amortisseurs en forme de croissant entre le fémur et le tibia.
Indication
Luxation récidivante de rotule.
Rotule douloureuse appelé aussi syndrome fémoropatellaire (sur dysplasie ou anomalie architecturale)
Dans un premier temps, un traitement médicamenteux et rééducatif visant à renforcer le quadriceps et stabiliser la rotule sont institués en particulier dans le cas des syndromes fémoropatellaire surdysplasie.
En cas d’échec de cette prise en charge médicale et kinésithérapique, l’intervention chirurgicale peut être envisagée.
Rotule douloureuse appelé aussi syndrome fémoropatellaire (sur dysplasie ou anomalie architecturale)
Dans un premier temps, un traitement médicamenteux et rééducatif visant à renforcer le quadriceps et stabiliser la rotule sont institués en particulier dans le cas des syndromes fémoropatellaire surdysplasie.
En cas d’échec de cette prise en charge médicale et kinésithérapique, l’intervention chirurgicale peut être envisagée.
Intervention
L’intervention se déroule au bloc opératoire en salle d’orthopédie dans des conditions rigoureusement aseptiques. Elle peut se faire sous anesthésie générale ou anesthésie locorégionale.
Comme pour la plupart des interventions en chirurgie orthopédique, une antibiothérapie péri opératoire est instituée selon les recommandations de la SFAR (société française d’anesthésie et réanimation)
Le chirurgien et l’équipe du bloc vous installent sur la table d’opération.
Après la préparation cutanée d’usage au bloc opératoire, les champs stériles sont placés.
L’incision se fait sur la face antéro-interne du genou, le chirurgien découpe la tubérosité tibiale pour la translater selon un calcul préopératoire bien précis et la fixe à sa nouvelle place à l’aide de vis.
Ce geste sera associé à une plastie de l’aileron rotulien interne et une section de l’aileron rotulien externe.
A la fin de l’intervention, le chirurgien referme la plaie opératoire.
Comme pour la plupart des interventions en chirurgie orthopédique, une antibiothérapie péri opératoire est instituée selon les recommandations de la SFAR (société française d’anesthésie et réanimation)
Le chirurgien et l’équipe du bloc vous installent sur la table d’opération.
Après la préparation cutanée d’usage au bloc opératoire, les champs stériles sont placés.
L’incision se fait sur la face antéro-interne du genou, le chirurgien découpe la tubérosité tibiale pour la translater selon un calcul préopératoire bien précis et la fixe à sa nouvelle place à l’aide de vis.
Ce geste sera associé à une plastie de l’aileron rotulien interne et une section de l’aileron rotulien externe.
A la fin de l’intervention, le chirurgien referme la plaie opératoire.
Une attelle de genou est mise en fin d’intervention
Anatomie du genou
Le genou est composé de deux articulations :
- L’articulation fémoro-tibiale (condyles fémoraux et plateau tibial)
- l’ articulation fémoro-patellaire (condyles fémoraux et rotule)
La stabilité du genou est assurée par des ligaments :
- les ligaments latéraux (interne et externe)
- le pivot central (ligament croisé antérieur et ligament croisé postérieur)
- les ailerons rotuliens
Enfin les ménisques internes et externes sont deux amortisseurs en forme de croissant entre le fémur et le tibia.
Genou en flexion
Indication
La pathologie méniscale peut être dégénérative ou traumatique :
- au cours des années, le ménisque « s’effiloche » et provoque des douleurs plus ou moins importantes, on dit alors qu’il est dégénératif
- lors d’un traumatisme, le ménisque peut se fissurer oou se déchirer. Cette fissure peut être asymptomatique ou au contraire provoquer des douleurs, un gonflement voire même un blocage du genou.
En cas de lésion dégénérative, un suivi rhumatologique sera préconisé, en cas de lésion traumatique le traitement est chirurgical.
Une IRM est prescrite pour confirmer le diagnostic et situer de façon précise la lésion méniscale.
L’anse de seau est une fissure longitudinale du ménisque, le fragment peut migrer vers l’intérieur de l’articulation, gêner le glissement entre le condyle fémoral et le plateau tibial et provoquer un blocage du genou.
Ménisque sain | Fissure longitudinale | Luxation du fragment |
Intervention
La méniscectomie se pratique dans la grande majorité des cas sous arthroscopie, cette technique peu invasive, permet de procéder à l’ablation de la lésion tout en préservant la zone saine du ménisque.
Dans de très rares cas, la lésion n’est pas accessible par arthroscopie, il faut alors inciser le genou pour retirer la portion méniscale lésée.
L’intervention peut se faire sous anesthésie générale, ou anesthésie locorégionale. Elle se déroule au bloc opératoire en salle d’orthopédie dans des conditions rigoureusement aseptiques.
Comme pour la plupart des interventions en chirurgie orthopédique, une antibiothérapie péri opératoire est instituée selon les recommandations de la SFAR (société française d’anesthésie et réanimation)
Le chirurgien et l’équipe du bloc vous installent sur le dos sur la table d’opération, un garrot est placé en haut de la cuisse pour éviter le saignement gênant la visibilité de l’articulation pendant l’intervention.
Le chirurgien et l’équipe du bloc vous installent sur le dos sur la table d’opération, un garrot est placé en haut de la cuisse pour éviter le saignement gênant la visibilité de l’articulation pendant l’intervention.
Après la préparation cutanée d’usage au bloc opératoire, les champs stériles sont placés.
Le chirurgien, par deux incisions d’environ 1 cm, introduit l’arthroscope et les instruments adaptés pour procéder à l’ablation de la zone méniscale endommagée.
Ménisque sain
Ménisque dégénératif
Anse de seau
Autres lésions méniscales
Suites opératoires
Vous pourrez vous lever en prenant appui sur votre membre inférieur opéré dès le soir de l’intervention (après la résorption complète de l’anesthésie en cas d’anesthésie locorégionale)
Vous regagnez votre domicile le soir même ou le lendemain de l’intervention et pouvez reprendre une activité sédentaire.
Vous regagnez votre domicile le soir même ou le lendemain de l’intervention et pouvez reprendre une activité sédentaire.
Un traitement antalgique et anticoagulant préventif est prescrit pendant trois semaines
Les pansements sont effectués par une infirmière à domicile et les fils sont retirés le 12ème jour postopératoire.
Les pansements sont effectués par une infirmière à domicile et les fils sont retirés le 12ème jour postopératoire.
La durée de l’arrêt de travail est variable suivant l’activité professionnelle.
Le sport peut être repris à partir du 45ème jour environ.
Les risques opératoires
- La phlébite dont la complication est l’embolie pulmonaire
- L’hématome
- L’infection
- Les douleurs résiduelles
- L’entorse du ligament latéral interne, pendant les manœuvres peropératoires afin d’accéder à la lésion
- Les lésions vasculo-nerveuses (très rares)
- L’algodystrophie
Salle de réveil
Vous êtes ensuite conduit en salle de réveil jusqu’à ce que l’anesthésiste vous juge apte à retourner dans votre chambre où l’équipe paramédicale prendra le relais de la surveillance postopératoire.
La prise en charge de la douleur est débutée au cours de l’opération et sera poursuivie durant la période de réveil.
La prise en charge de la douleur est débutée au cours de l’opération et sera poursuivie durant la période de réveil.
Suites opératoires
L’équipe médicale et paramédicale vous entoure pendant toute votre hospitalisation.
Dès votre retour du bloc opératoire, un traitement antalgique adapté à votre état médical et à votre éventuelle douleur est mis en place.
Vous bénéficierez d’un traitement anticoagulant (pour prévenir des phlébites) qui sera poursuivi pendant environ 1 moi et demi.
le 1er lever se fera au 1er jour postopératoire avec un appui autorisé.
La rééducation postopératoire immédiate consiste en une mobilisation de 0 à 60°. Elle sera réellement active après 45 jours.
Les pansements de la cicatrice opératoire sont effectués tous les deux jours.
Les agrafes sont retirées le 12ème jour.
Dès votre retour du bloc opératoire, un traitement antalgique adapté à votre état médical et à votre éventuelle douleur est mis en place.
Vous bénéficierez d’un traitement anticoagulant (pour prévenir des phlébites) qui sera poursuivi pendant environ 1 moi et demi.
le 1er lever se fera au 1er jour postopératoire avec un appui autorisé.
La rééducation postopératoire immédiate consiste en une mobilisation de 0 à 60°. Elle sera réellement active après 45 jours.
Les pansements de la cicatrice opératoire sont effectués tous les deux jours.
Les agrafes sont retirées le 12ème jour.
Les risques opératoires
Le risque zéro n’existe pas…
- Phlébite dont la complication est exceptionnellement l’embolie pulmonaire
- Pseudarthrose
- Fracture peropératoire
- Plaie artérielle
- Echec
- Algodystrophie
- Troubles de la cicatrisation
- Hématome
- Infectionp
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